L'initiative #HealthyRecovery, signé par plus de 4500 professionnels de santé de 90 pays, exhorte les présidents et les premiers ministres du G20 à légiférer et à financer des projets pour permettre la restauration écologique pour une meilleure santé humaine dans le cadre de leurs plans de relance à la suite de COVID-19.
L'un des cosignataires, le groupe de recherche Healthy Urban Microbiome Initiative (HUMI) basé à Adélaïde, mène une arrière-garde de la recherche pour soutenir ces initiatives vitales.
Comme le montre la pandémie de COVID-19, les systèmes de santé mondiaux ont du mal à faire face au fardeau de la maladie, avec des scientifiques et des experts de la santé reliant les interventions de santé publique à la restauration écologique, y compris pour améliorer la qualité de l'air et la santé des sols."
Dr Martin Race, membre HUMI, Scientifique de l'Université Flinders
"Un plan d'action pour restaurer les écosystèmes pour la santé humaine est impératif, et la pandémie de COVID-19 offre une excellente occasion de lancer un véritable changement de paradigme dans les efforts mondiaux, " dit le professeur d'écologie de Flinders, le Dr Breed, qui est également un observateur expert pour le Groupe de liaison interinstitutions de l'OMS sur la biodiversité et la santé.
"Nous vivons maintenant pour la plupart dans des villes biologiquement appauvries, et notre demande de ressources environnementales a conduit à cette crise environnementale mondiale, " il dit.
« La restauration écologique est une voie clairement identifiable pour relever certains de nos défis les plus critiques, alors qu'il devient de plus en plus clair que les crises de santé humaine et écologique sont intimement imbriquées.
« Une meilleure compréhension des liens entre la restauration écologique et la santé humaine catalysera des investissements importants dans cette intervention de santé publique la plus fondamentale, ce qui entraînera probablement des gains environnementaux et sanitaires qui rapporteront des dividendes générationnels. »
HUMI a été créé en 2016, et est une initiative soutenue par l'ONU qui cherche à restaurer le pouvoir de restauration immunitaire des espaces verts riches en biodiversité dans les villes afin de maximiser les gains de santé humaine.